Résumé du RIEM
Inhibiteurs du SGLT2 et risque d'acidocétose diabétique : Étude menée par le Réseau canadien pour l'étude observationnelle des médicaments (CNODES)

Quelle est la question?

  • Les inhibiteurs du cotransporteur sodium glucose de type 2 (SGLT2) et les inhibiteurs de la dipeptidyl peptidase 4 (DPP-4) sont une nouvelle classe de médicaments pour le traitement de deuxième ou de troisième intention du diabète de type 2.
  • Toutefois, plusieurs craintes quant à l'innocuité des inhibiteurs du SGLT2 ont été soulevées, notamment un risque accru d'acidocétose diabétique.

Résumé et messages clés

Résumé

  • L'utilisation des inhibiteurs du SGLT2 a été associée à une augmentation du risque d'acidocétose diabétique comparativement aux inhibiteurs de la DPP 4 chez les personnes atteintes du diabète de type 2.

Messages clés

  • Ces conclusions démontrent que l'utilisation des inhibiteurs du SGLT2 s'accompagne d'un risque accru d'acidocétose diabétique dans un contexte réel.
  • Les médecins devraient être conscients du risque d'acidocétose diabétique comme effet secondaire possible lorsqu'ils prescrivent des inhibiteurs du SGLT2.

Chef de projet & Équipe

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Renseignements :
info@cnodes.ca

Quel était le but de l'étude?

  • L'étude, réalisée par le Réseau canadien pour l'étude observationnelle des médicaments (CNODES), visait à évaluer le risque d'acidocétose diabétique associé à l'utilisation des inhibiteurs du SGLT2 comparativement aux inhibiteurs de la DPP 4.

Comment l'étude a-t-elle été menée?

  • Les chercheurs du CNODES ont mené huit études de cohorte populationnelle avec les dossiers de santé électroniques de plus de 400 000 personnes atteintes du diabète de type 2 de sept provinces canadiennes et du Royaume Uni.
  • Les cohortes étaient constituées de patients de 18 ans et plus à qui avait été prescrit un inhibiteur du SGLT2 ou un inhibiteur de la DPP 4 entre 2013 et 2018.
  • Le risque d'acidocétose diabétique a été comparé chez les utilisateurs des inhibiteurs du SGLT2 et les utilisateurs des inhibiteurs de la DPP-4. Les résultats ont été combinés pour la somme des études à l'aide d'une méthode statistique appelée méta analyse.

Qu'a révélé l'étude?

  • L'utilisation des inhibiteurs du SGLT2 a été associée à une augmentation relative du risque d'acidocétose diabétique presque trois fois supérieure à l'utilisation des inhibiteurs de la DPP-4. Cette augmentation a été constatée pour chacune des trois molécules inhibitrices du SGLT2 (canagliflozine, dapagliflozine, empagliflozine) disponibles au cours de la période visée par l'étude.
  • Compte tenu de l'augmentation rapide de l'utilisation des inhibiteurs du SGLT2 chez les personnes atteintes du diabète de type 2, les médecins devraient être conscients du risque d'acidocétose diabétique comme effet secondaire possible.
  • Le CNODES est en mesure d'analyser de grandes quantités de données anonymes sur des patients pour fournir des réponses fiables aux questions touchant l'innocuité et l'efficacité des médicaments. Les résultats de cette étude représentent un important ajout à la recherche antérieure.
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